23.12.07

Mi ombre mi lumière...
Tantôt dans la clarté tantôt dans la pénombre...
Elle sait sourire en pleurant...
Comme pleurer en souriant...
Vivre joie et mélancolie...
Faire preuve d'une gentillesse immodérée...
Comme d'une cruauté insatiable...
Aimer et détester à la fois...
Elle sait paraître calme alors que la rage la dévore...
Haïr et l'exprimer tout en restant sereine...
Et seules les personnes qui voient à travers le voile...
Ne se trompent jamais...
Car elles savent lire dans ses yeux...
La couleur de son âme.



9.12.07

Article de presse

L'AVIS DU PSY

Quelles sont les personnes touchées par cette absence de désir ?
Il existe deux catégories de personnes qui n’ont pas de vie sexuelle. Celles qui n’ont ni désir ni besoin, et celles qui au contraire refoulent leurs envies. Et la principale différence entre les deux, c’est que les premières peuvent être heureux et épanouis dans la mesure où on s’accepte et s’assume, alors que les secondes ne le seront pas du tout. Les premiers vont déplacer leur énergie sur autre chose. Alors que les seconds vont transformer leur frustration en aigreur ou en colère.

Comment explique-t-on l’absence de désir ?
Tout se passe à la période de latence. Entre 6 et 10 ans. C'est le moment où on cesse de s'intéresser à la sexualité (après avoir été très demandeur d'informations). Normalement, cette période "sans sexe" finit à l'adolescence. Mais chez certains, elle dure, parfois à vie. Soit chez les individus qui refusent de grandir, soit chez ceux qui ont peur de leurs fantasmes et, les jugeant immoraux, et préfèrent les nier.

Pourquoi ce phénomène émerge-t-il massivement ?
Le refus de la sexualité a toujours existé. Ce qui est nouveau, c'est de l'affirmer, le revendiquer. Aujourd’hui, la sexualité se consomme, se montre, s’exhibe. Elle prétend se vivre "librement" mais c’est un leurre. Et certains se construisent contre cette idée. Ils la trouvent trop déshumanisée.
A l’adolescence, cette absence de désir est compliquée à vivre. Certains garçons par exemple, parce qu’ils n’ont pas de désir pour les filles, se pensent homos même s’ils n’ont pas de désir pour les garçons. Ensuite, ils peuvent s’accomplir autrement et ils finissent par accepter l’idée. Mais il reste difficile de s'en vanter. Ces mouvements visant à encourager les "coming out" asexuels ont encore du pain sur la planche !